By À l’approche de l’hiver, le jardinier devrait récolter les derniers légumes de son potager. En principe, les plantes qui restent visibles sur le jardin sont celles que vous avez mises en terre au printemps. Exemple, la salade, les brocolis ou le céleri.
En fait, elles ne pourront pas continuer leurs croissances lors des périodes de gel. La clé est de sectionner avec un sécateur à la base des racines. Ces dernières resteront ainsi sous le sol afin de décomposer naturellement après quelques semaines.
La technique permet également de préserver la réserve d’azote à l’intérieur du sol. Il sera alors plus facile d’y développer d’autres légumineuses. Sachez que malgré les idées reçues, il est tout à fait envisageable de semer diverses espèces de plantes en hiver. Vous pouvez par exemple cultiver les carottes, les brocolis, les betteraves ou les radis. Elles sont moins sensibles au froid. Par contre, il faut prévoir quelques astuces afin de fournir une protection efficace.
Quelles sont solutions pour protéger les plantes contre le gel ?
Pour empêcher la neige d’aller à la rencontre des racines, il est recommandé d’installer un revêtement sur la surface. Cela dit, vous devriez privilégier les matériaux qui permettraient aux plantes de respirer de l’oxygène. Dans le cas contraire, elles vont pourrir.
La paille reste de loin la meilleure alternative pour protéger les racines. Pour optimiser le résultat, vous devriez entamer l’opération à la fin de la saison estivale. Vous serez alors en mesure de préserver la température du terrain. Les pailles seront éparpillées sur l’étendue du potager en veillant à ce que les couches forment entre 5 et 10 cm d’épaisseur.
Une fois l’acte accompli, quelques terreaux seront prédisposés par-dessus pour apporter un peu de lourdeur. En clair, vous assurez qu’elles ne s’envolent pas sous l’effet du vent.
Une autre option est d’encadrer le périmètre avec des planches.
À part les pailles, vous avez la possibilité d’opter pour les foins ou les voiles d’hivernage.
Comment protéger le sol sans une plantation ?
Le jardinier peut également décider de laisser son terrain nu. De ce fait, le potager pourra recouvrer ses éléments nutritifs. Il opère aussi l’approche pour que l’endroit puisse se reposer avant d’accueillir après quelques mois de nouvelles légumineuses.
Il doit quand même recouvrir avec une couche de fumier. Il évitera ainsi un éventuel tassement du sol.
De plus, le jardinier maintiendra les substances nutritives à l’intérieur du terrain. Autrement dit, la qualité de la terre est améliorée vu que l’humus va se régénérer après plusieurs mois. Cela augmentera le rendement lors de la prochaine récolte.
Pour trouver un matériau organique, vous pouvez contacter un éleveur de bétail à proximité. À noter que le déchet organique doit être traité avant toute utilisation. En effet, il contient encore une proportion élevée d’ammoniaque.
Par ailleurs, l’apport en élément essentiel de la substance dépend aussi de son origine. Certains sont par exemple plus riches en azote et potassium.
Faut-il arroser son potager en hiver ?
Durant l’hiver, l’aspersion n’est pas toujours requise sur un potager. Cependant, le facteur dépendra de la fréquence de pluie et des types de plantation.
Quand l’averse est abondante, il est préférable de laisser la nature se charger de l’irrigation du potager. En revanche, vous devriez sortir un arrosoir dans le cas où rien ne se passe durant une semaine entière.
Sachez que les plantes peuvent se déshydrater lors de la saison hivernale. Il est déconseillé d’asperger vos légumes avec de l’eau froide. Cela ne fera pas bon ménage avec le gel. La solution idéale est de réchauffer de l’eau avec un appareil de chauffage. Vous patientez quelques minutes afin que l’eau soit tiède. Vous arrosez maintenant le potager en pluie fine après avoir enlevé sa couche protectrice. La température du sol est ainsi maintenue pour favoriser le bon épanouissement de la racine. Il ne faut oublier de remettre la couverture en place après un entretien.
